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Le 7 octobre 1916, à 4h00 de l'après midi ...

29 mars 2010

La bataille de Bouchavesnes

Extrait issu d'un Long Dimanche de Fiançailles ...

http://www.dailymotion.com/video/x476e1_guerre-1916-le-dernier-combat_shortfilms

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15 mars 2009

Nouvelle génération ...

Nouvelle génération à travers la petite Amélie, ma petite petite cousine ...? Arrivée parmi nous en plein printemps de l'année 2008, au mois de juin ...

Arrière arrière arrière petite fille de Georges Emile Luche

Arrière arrière petite fille de Lucette Simone Luche

Arrière petite fille de Jacques, qui a la joie de pouvoir la voir parfois ...

Petite fille de Véronique, ma cousine, soufflée par les vents d'automne ...

Fille d'Anne Céline, ma petite cousine ...

Am_lie__papa_et_maman

16 novembre 2008

Nouvelles du petit frère ...

Théodule Arthur, alors que je recherchais la sépulture de mon arrière grand père à travers les archives du secrétariat de l'armée, s'est trouvé là, devant mes yeux, soudainement ... Mort à Saint Mandé, des suites de maladies ... en octobre 1918 ... soit deux ans presque jour pour jour avec son frère, 1 mois avant l'armistice.

Il avait 24 ans ...

Fiche_d_c_s_2

11 novembre 2008

Petit film sur le site de Laurent Soyer ...

http://monsite.wanadoo.fr/arham/page4.html

Aujourd'hui même, nous fêtons les 90 ans de l'armistice de cette guerre, 90 ans et plus un seul poilu parmi nous ...

Voici un lien direct sur le site de Laurent Soyer, plus spécialement sur la partie "Bouchavesnes", nous pouvons y voir un extrait du film "Un long dimanche de fiançailles", extrait qui se passe dans les tranchées ...

22 avril 2008

3 août et 6 août ...

3 août - Ce matin réveil à 6h00. Dans la matinée, on nous habille, en cycliste cette fois. J'ai un fusil, des cartouches et une machine: me voici prêt. A 9h00, on quitte le fort à vélo pour rejoindre le groupe actifà la frontière. Nous sommes acclamés sur notre passage à Paris, on nous jette des fleurs et des petits drapeaux. En arrivant à la gare de la Villette, nous avons chacun le notre.  Nous embarquons dans un train de voyageurs. En avant ! Voici les fortifications. Adieu Paris ... Le reverrai-je jamais. Dans la nuit, j'aperçois le clocher de Bobigny. dans le train, tout le monde chante et rit.

(...)

6août - Ce matin, je retrouve les anciens copains: on nous mélange tous, je me retrouve dans mon ancien peloton, avec les même gradés. Vers 6 heures le matin nous passons la frontière: nous voici en Belgique, à Bouillons, première ville que nous traversons. Accueil enthousiaste des habitants. Toute la population est dans les rues et nous regarde passer en criant: "Vive la France !". Dans toutes les villes que nous traversons, on nous distribue de tout: pain, beurre, confitures, tabac, cigares, cigarettes, vins, bières, etc ...: on est embarrassés. Nous cantonnons à St Hubert, une jolie petite ville. Je visite rapidement la magnifique église. Nous sommes très bien reçu. Je cantonne dans un théatre où l'on me coupe les cheveux ras. Cela ne me gêne pas car il fait trop chaud.

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21 avril 2008

La guerre en vélo ...!

Georges Emile Luche a donc fait parti de 3 bataillons différents durant cette première guerre mondiale.

Le tout premier, le 26ème Bataillon de Chasse (BCP), était un bataillon spécial. Il était constitué de jeunes soldats à bicyclettes.

La création des premières unités cyclistes remonte à 1899. Aux formations provisoires succèderont en 1903, cinq compagnies cyclistes, au sein des 6èmes Compagnies des 2e, 4e, 18e et 25e Bataillons de chasseurs.

C'est le 1er octobre 1913, que les groupes cyclistes sont officiellement créées, et elles sont au nombre de 10. Les soldats sont équipés de la célèbre bicyclette pliante mise au point par le lieutenant Gérard entre 1893 et 1895. Ils sont rattachés aux divisions de cavalerie et sont désignés par le numéro de la division à laquelle ils sont rattachés. Mais ils porent l'uniforme et le numéro de Bataillon de chasseurs dont ils sont issus.

Les 10 groupes:

1er Groupe (26e BCP), 2e Groupe (2e BCP), 3e Groupe (18e BCA), 4e Groupe (19e BCP), 5e Groupe (29e BCP), 6e Groupe (13e BCA), 7e Groupe (4e BCP), 8e Groupe (21e BCP), 9e Groupe (25e BCA), 10e Groupe (1er BCP).

Georges Emile faisait parti du premier groupe.

Dans les premières semaines de la guerre, les groupes jouent un rôle actif au sein de leurs divisions. A partir de 1915, les réservistes de la cavalerie remplacent progressivement une partie des chasseurs.

En juin 1916, l'effectif des bataillons est  réduit à un capitaine, 4 lieutenants et 215 chasseurs, avant d'être reporté, en 1918,  à 10 officiers et 450 chasseurs qui disposent de 6 mitrailleuses.

Voilà pourquoi Georges Emilie n'est pas resté au sein de ce bataillon.

Les derniers groupes cyclistes seront définitivement dissous le 5 mai 1929 et  remplacés par des Bataillons de Dragons Portés.

19 avril 2008

Les sources ...

Livret_Fauconnet

Au commencement, il y eu un certain Bonaventure Merlin, marié à une certaine Jeanne Aline Souris. Ils eurent au moins un enfant, nommé Louise Merlin, le 23 juillet 1863 à Briare.

Un peu plus loin, à Dampierre en Burly, toujours dans le Loiret, se marièrent Gilbert Fauconnet et Joséphine Adélaïde Dumas et eux aussi eurent au moins un enfant qu'ils appelèrent Romain, Jacques, Gilbert Fauconnet.

Ensuite, selon les papiers que j'ai, la jeune Louise Merlin grandit et 19 ans après, tomba sous le charme du jeune Romain Fauconnet. Il y eut un mariage le 28 novembre 1882, à Briare. Etrange un mariage en hiver, surtout à cette époque où les hivers n'étaient pas tendres ... mais en tournant la page du livret de famille, on voit apparaître le bout de nez d'une petite Maria née le 18 mai 1883. Soit, une naissance 5 mois après le mariage ... Demoiselle Louise Merlin, née en 1863 à Briare, et gentille petite ouvrière à la fabrique de boutons n'avait pas du se montrer trop sauvage avec le jeune Romain Fauconnet ... On "fautait" aussi en 1882, mais à cette époque, ça se terminait toujours par un mariage, car, on finissait souvent enceinte ...!

Livret_Fauconnet_1_page  Fauconnet_Merlin

Donc, après la naissance de Maria, il y eu celle de Berthe (21 août 1884), suivie de celle de Clémence (26 juin 1886) et enfin, quatre ans plus tard, il y eu Blanche, née le 19 septembre 1890 à Briare.

Maria_Berthe  Cl_mence_Blanche

Un jour, Blanche rencontra Georges Emile Luche, fils de Georges Edouard Luche et de Palmyre Barreau, épouse Luche. Lui était né à Montbarrois, non loin de Beaune La Rolande et de Bellegarde, à Villiers plus exactement. Comment se sont ils rencontrés entre Briare et Beaune la Rolande ...? Je ne le sais pas encore ...

Ils se sont rencontrés et ont décidé de tenter leur chance sur Paris, la capitale ... ils se sont installés dans le 1er arrondissement, au numéro 1 rue du Marché Saint Honoré. C'est à Paris qu'ils se sont mariés le 21 septembre 1911: pour eux aussi les choses pressaient, car Blanche attendait Lucette, et 4 mois plus tard, elle redescendait sur Briare pour donner naissance, le 12 janvier 1912 à leur fille: Lucette Simone Luche, ma grand mère.

Livret_mariage_Georges_Blanche  Naissance_Lucette

Ensuite, elle partie rejoindre son mari sur Paris, elle était vendeuse, lui, employé de commerce. Je pense que Lucette devait être avec eux, mais je n'en suis pas certaine.

Et la guerre arriva brutalement en plein milieu de l'été 1914. Georges du partir, laissant seule Blanche et leur fille Lucette âgée de 2 ans et demi. A cette époque, ils paraissaient être domiciliés à Bobigny, vu les tampons sur les enveloppes et l'endroit où Georges part se changer quand arrive l'ordre d'appel.

Blanche a du rester un moment à Bobigny, mais paraissait vivre aussi beaucoup sur Briare. Les deniers courriers qu'elle reçoit après le décès de son mari sont adressés à Bobigny.

Ensuite, seule avec sa fille, elle quitera Paris pour retourner définitivement dans le Loiret, à Briare. Elle rencontrera assez rapidement un homme: Charles Decker, ancien soldat de la 154 ème d'infanterie. Il fut blessé lors d'une attaque le 3 mai 1915, et fut décoré pour sa bravoure. Peu de temps après, arriva Charlotte, demi soeur de Lucette.

Je sais juste que plus tard, Charlotte Decker se maria et eut 3 enfants: 1 fils et 2 filles ...

La suite, pour lucette, se trouve dans sa catégorie à elle.

19 avril 2008

Plusieurs bataillons ...

Au départ, et l'on peut le voir sur les photos, Georges Emile devait se trouver dans le 26 ème Bataillon de Chasseurs à pieds, c'est ce qu'il a d'ailleurs écrit en rouge sur la couverture d'un  très petitcarnet usé: "26 ème Bataillon Chasseurs à pieds, 2 ème Compagnie, Porte de Vincennes".

De l'autre coté du carnet, on peut lire, également en rouge: "20 ème Bataillon, 1ère Compagnie, à Baccarat" ...

19 avril 2008

Un bataillon de chasseurs ...

Il y avait au début de la Grande Guerre, 31 Bataillons de Chasseurs.

Le bataillon de Chasseurs comprend 6 compagnies de 250 hommes, 1 section hors-rang, 1 section de mitrailleuses. Il y avait donc un effectif de 30 officiers et de 1700 hommes.

Le bataillon:  est commandé par 1 chef de bataillon (commandant).

Chaque compagnie:  est commandée par 1 capitaine. Son effectif: le capitaine, 3 lieutenants, 1 sous-lieutenant ou adjudant-chef, 1 adjudant, 1 sergent major, 1 sergent-fourrier, 8 sergents, 1 caporal-fourrier, 16 caporaux, 2 tambours, 2 clairons, 1 infirmier, 4 brancardiers, 1 tailleur, 1 cordonnier, 1 cycliste, 3 conducteurs et 210 soldats. Elle est divisée en 4 sections.

La section:  commandée par 1 lieutenant (ou 1 sous-lieutenant, ou adjudant). Se décompose en 2 demi-section ou 4 escouades (environ 65 fusils).

L'escouade:  15 soldats groupés sous le commandenant d'1 caporal.

Section mitrailleuse: 1 officier, 1 sergent, 4 caporaux, 24 soldats, 13 chevaux et 1 voiture.

Section hors-rang:  Artificiers, armuriers, secrétaires, ordonnances, sous-officiers d'approvisionnement, maréchaux-ferrants, bouchers, conducteurs.

Je ne sais pas dans quel compagnie de Chasseurs se trouvait Georges Emile. Je sais juste que le lieutenant de sa section était son ami: Lieutenant Galtier.

19 avril 2008

Dans un bataillon ...

Dans un bataillon se trouvaient en général des hommes de petites tailles, très vifs et excellents tireurs. il est vrai que Georges Emile ne paraissait pas très grand sur les photographies.

Les Chasseurs agissaient en tirailleurs à l'avant de l'Infanterie, en profitant des accidents de terrain. Ils étaient donc toujours en avant. Il exsistait 31 bataillons de Chasseurs en août 1914.

Chaque division (d'Infanterie, voir au dessus), disposait d'un bataillon.

Ils étaient célèbres pour leurs cors de chasse, leur pas de course et leur couleur "bleu joncquille".

Le 19ème Bataillon était avec la 42 ème Division d'infanterie, la 83ème Brigade d'Infanterie, le 6 ème corps de l'Armée. Puis, elle changea de Division enjuin 1915 et se retrouva avec la 127 Division jusqu'en janvier 1917. Leur casernement aura été à Verdun dès le début de la guerre.

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